La masso-kinésithérapie est une activité raisonnée mettant la personne au centre du projet, visant à la rendre coauteur dans la gestion de ses capacités fonctionnelles, de son autonomie et de sa santé. Elle tient compte des caractéristiques biologiques, physiques, psychologiques, sociales, culturelles et environnementales de chaque personne.

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Étymologiquement, le mot « masso-kinésithérapie » vient de trois mots grecs: « massein » qui veut dire « pétrir », « kinésis » pour designer « mouvement » et « therapeuein » qui signifie « soigner ».

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Ainsi, la masso-kinésithérapie se caractérise par l’ensemble des techniques manuelles à effectuer sur la peau, les muscles et les tissus en vue de prévenir ou de soigner les affections des os, des muscles, des articulations et des organes. En parallèle, elle s’accompagne de différentes formes d’exercices d’étirements et de renforcements musculaires. Le kinésithérapeute peut également être amené à utiliser des appareils de physiothérapie pour soulager les douleurs, les déficiences ou les dysfonctionnements observés par ses patients.

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Selon la définition officielle inscrite dans la loi, la masso-kinésithérapie inclut la promotion de la santé, la prévention, le diagnostic kinésithérapique et le traitement des troubles du mouvement ou de la motricité de la personne et des déficiences ou des altérations des capacités fonctionnelles.

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Le masseur-kinésithérapeute a la compétence à pratiquer des manœuvres et techniques par voie interne qu’elles soient vaginales ou bien rectales, compétence que l’ostéopathe n’a pas. L’intérêt de la pratique conjointe de la kinésithérapie et de l’ostéopathie se révèle plus particulièrement dans les soins en uro-gynécologie.

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Cette double compétence me permet de proposer le traitement le plus complet possible à la patiente et de la faire participer pleinement tout au long de chaque séance dans un esprit d’échange et de travail commun.